Sujet :

Recueil de poèmes

Falba
   Posté le 20-05-2004 à 15:07:48   

Le désespoir est assis sur un banc

Dans un square sur un banc
Il y a un homme qui vous appelle quand on passe
Il a des binocles un vieux costume gris
Il fume un petit ninas il est assis
Et il vous appelle quand on passe
Ou simplement il vous fait signe
Il ne faut pas le regarder
Il ne faut pas l'écouter
Il faut passer
Faire comme si on ne le voyait pas
Comme si on ne l'entendait pas
Il faut passer et presser le pas
Si vous le regardez
Si vous l'écoutez
Il vous fait signe et rien personne
Ne peut vous empêcher d'aller vous asseoir près de lui
Alors il vous regarde et sourit
Et vous souffrez attrocement
Et l'homme continue de sourire
Et vous souriez du même sourire
Exactement
Plus vous souriez plus vous souffrez
Atrocement
Plus vous souffrez plus vous souriez
Irrémédiablement
Et vous restez là
Assis figé
Souriant sur le banc
Des enfants jouent tout près de vous
Des passants passent
Tranquillement
Des oiseaux s'envolent
Quittant un arbre
Pour un autre
Et vous restez là
Sur le banc
Et vous savez vous savez
Que jamais plus vous ne jouerez
Comme ces enfants
Vous savez que jamais plus vous ne passerez
Tranquillement
Comme ces passants
Que jamais plus vous ne vous envolerez
Quittant un arbre pour un autre
Comme ces oiseaux.

Jacques Prévert
Falba
   Posté le 20-05-2004 à 15:08:31   

Le lac

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?

Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :

" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !"

Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.

Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.

"Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons !"

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?

Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?

"Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !"

Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.

Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !

Alphonse de Lamartine
Falba
   Posté le 25-05-2004 à 10:10:16   

Chant d’amour au matin

Tu t’en vas, le soir s’en va
Le jardin perd ses oiseaux

Tu reviens, l’aube revient
Toutes les corolles s’ouvrent

Te voici, le soleil luit
L’azur tanise sa flamme

Ton amour, c’est mille étoiles
Milles grains d’or dans le ciel

Les oiseaux en s’envolant
N’emporte pas la lumière

Je t’aime : des bourgeons tendres
Ressuscitent le matin

Si le soleil quittait
Je garderais les étoiles

L’or scintillant du bonheur
Qui brûle au dessus de moi

Tu me reviendras demain
Tu seras faite de fleurs

The Lan Vien
Falba
   Posté le 25-05-2004 à 10:11:11   

L’adolescente

Dis, où est l’amour ? Le grand amour que j’attendais…
Est-il dans une ville ou dans une île qu’on a perdu ?

Il est dans le berceau des destins,
A la croisée des chemins,
Sous les rameaux de jasmins,
Dans la chaleur de l’été,
Caché dans le creux de tes mains, tout prêt de la vérité.

Dis, c’est quoi l’amour ? Le grand amour que j’attendais…
Est-il un oiseau fou, un chien, un loup qui s’est perdu ?

Il est un voyageur étranger,
Un solitaire messager,
Qui vient pour tout déranger,
Dans la chaleur d’un été,
Il est la peur du berger qui garde la vérité.

Dis, qui est l’amour ? Le grand amour que j’attendais…
Est-il fort comme le vent, long comme le temps, le temps perdu ?

Il est comme le trajet de la fronde,
Comme la course du monde,
La maladie de l’amour,
Dans la chaleur de l’été,
Comme les fleurs qui abondent tout prêt de la vérité.

Oui, c’est toi l’amour, le grand amour que j’attendais…
Tu es l’ange, le fou, l’oiseau, le loup… jamais perdu… !

P.Sarde, J.Moreau
Falba
   Posté le 25-05-2004 à 10:12:17   

Sans l’ombre d’un doute

nos regards se croisent
et sans l’ombre d’un espoir
ils s’abandonnent au moment présent.
Les courts instants que nous vivons
S’estompent bien trop vite,
Comme le feux follet qui vient de naître
Et disparaît aussitôt.
Notre amour est comme l’infini
Il n’a pas d’horizon
Et se perd dans la fange de l’abandon

G. Achard
Falba
   Posté le 25-05-2004 à 10:14:23   

Sensation

Par les soirs bleus d’été, j’irais dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirais la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserais le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerais pas, je ne penserais rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irais loin, bien loin, comme les bohémiens,
Par la nature, heureux comme une femme.

Rimbaud
Falba
   Posté le 25-05-2004 à 10:15:30   

Etrange regard

dans tes yeux couleur des cieux
il y a mille étoiles
et une auréole de lune.
Je ne veux plus, plus jamais
Croiser ton regard
Si limpide et si pure ;
Je me sens trop mal,
Il brûle mon cœur
Comme une épée de flamme ;
Au moindre battement de tes paupières
Je fonds comme la neige
Au premier jour du printemps
G. Achard
Falba
   Posté le 25-05-2004 à 10:16:14   

Petits enfants

Deux petits pieds
Pour courir et sauter
Deux petites mains
Toujours en mouvement
Pour prendre et pour toucher
Un doux sourire
Pour tout demander
Deux petites oreilles
Pour tout entendre
Deux grands yeux
Bien ouverts
Pour tout regarder
Et un petit cœur gentil
Pour mieux, mieux aimer

G. Achard
Falba
   Posté le 04-06-2004 à 19:08:45   

Tes premiers sourires nous ont émerveillé
Les suivants nous ont inquiété
Tout à coup, notre vie a changé
Un peu à cause de toi, ô notre bébé.

Chaque jour nous te voyons grandir
Mais quel est au juste ton avenir ?
Nous faisons tout pour te faire plaisir
Mais tu restes là sans rien dire.

Nous avons en nous cette culpabilité
De t'avoir transmis cette hérédité
Mais elle était si profondément cachée
Que nous n'avons pas pu l'éviter.

Si nous pouvions rejoindre ton univers
Nous saurions mieux quoi faire
Pour changer tout ce qui va de travers
En un instant, en un éclair.

Ô notre joli bébé, ne nous en veut pas
Jusqu'au bout nous serons avec toi
Chaque jour nous guiderons tes pas
Là où nous marcherons, tu marcheras.

En toi tout nous émerveille
Et tu es notre rayon de soleil
Qui réchauffe en nous ce qui sommeille
Comme nous t'aimons, petite merveille.

Anonyme
Falba
   Posté le 04-06-2004 à 19:09:40   

Tes premiers pas nous ont fait rêver
Tes nuits blanches nous ont fatigué
Mais ton doux regard ensoleillé
Nous ne pourrons jamais l'oublier.

Nous aimerions tellement qu'un jour
Tu puisses enfin et pour toujours
Devenir une maman à ton tour
Mais la vie nous a joué un mauvais tour.

C'est vrai que tu restes silencieuse
Mais tu es quand même heureuse
D'être à jamais notre amoureuse
Ô ma jolie poupée joyeuse.

Anonyme
Falba
   Posté le 04-06-2004 à 19:24:39   

La tornade amoureuse

Pourquoi es-tu partie, ma sœur,
Me laissant désemparé et vide ?
À peine étais-tu entrée dans ma vie
Que te voilà aussitôt disparue.
J'en arrive à me demander si
Ton existence fut bien réelle
Ou si tu ne fus qu'un beau rêve ;
Un espoir très ancien, vite déçu ;
Une bulle de savon, aujourd'hui éclatée.
Il y a si longtemps que je t'attendais,
Si longtemps que je guettais un signe
Qui me permette de reconnaître
Celle qui devait m'aimer et qu'aimer je devais.

Ton amour s'est abattu sur moi comme une tornade,
Comme une tornade, il a fui loin de moi.
Abasourdi, je contemple les dégâts laissés
Par son passage, rien n'est plus comme avant.
Tout n'est que désordre et confusion dans mon esprit,
Pourtant j'avais tout rangé, étiqueté, classé…
Un vrai travail de comptable méticuleux, maniaque,
Que tu as réduit à néant en quelques instants.
Au lieu d'être effondré pour toute cette pagaille,
C'est la cause du désordre qui aujourd'hui me manque.
Je m'aperçois que j'aurai beaucoup de mal
À retourner au calme et à l'ordre, dont je vivais hier,
Et qui, actuellement, curieusement m'angoisse.
Toute la journée, je guette ton éventuel retour,
Alors que je sais bien, que celui qui, loin de moi
T'emmena, ne lâchera point de si tôt sa proie.

Dois-je regretter ton fulgurant passage,
Ou me réjouir d'avoir connu l'amour total,
Même si ce ne fut qu'un instant trop bref ?
Je crois, qu'à tout prendre, il vaut mieux
Vivre intensément quelques jours heureux,
Que de vivre mort pendant de longues années !

Anonyme
Falba
   Posté le 04-06-2004 à 19:30:35   

Cruel Amour

Je croyais l'avoir mis aux oubliettes
Mais on a trouvé la clé ;
Et maintenant il est impossible de l'oublier.
Mais pourquoi son souvenir,
Cet amour que j'éprouvais ?
Je croyais l'avoir oublié !
Combien de temps ça va prendre
Pour l'enterrer à nouveau ?
Pourquoi l'avoir sorti ?
Pourquoi me faire encore des illusions ?
Pour encore me faire dire non,
Et me ridiculiser comme les fois passées ?
Non merci !
Retourne aux oubliettes.
Et je recache la clé
Sans jamais la retrouver.

Crystale
Falba
   Posté le 04-06-2004 à 19:32:29   

Ma lueur d'espoir déja éteinte

Dans mon moi tout noir, dans mon seul couloir, celui de la mort :
Tu étais mon désir, mon vouloir, mon amour, ma lueur d'espoir.
Tu étais mon coeur, ma passion, ma force, mon lion.
Mais tout ça n'est qu'une fausse intuition, un mensonge, une illusion.
Je reviens à la raison.
Maintenant je te laisse : telle est ma promesse.
Mon âme glisse comme une douce caresse.
Elle s'envole vers une route céleste .
Ma dernière volonté aura été de pouvoir t'embrasser,
Pour que l'espace d'un instant, avoir senti que tu m'as aimée.
Quand tu me retrouveras inerte et froide,
Mets tes bras autour de moi
Et réchauffe mon corps une dernière fois.

Ombre
Falba
   Posté le 04-06-2004 à 19:36:41   

Mon premier amour

Tu as été mon premier amour
Et tu le seras toujours
Car oui je t'aime encore
Et cela jusqu'à ma mort

À la folie et pour l'éternité
Mon amour t'est dédié
Mais tu m'as trop vite quittée
Ce que je n'ai pas apprécié

De ma mémoire j'aimerais t'effacer
Mais seulement tu y est gravé
Tu m'as appris à t'aimer
Mais pas à t'oublier

Et c'est pour cette raison
Que si un jour tu me redisais
Que tu m'aimes pour de bon
Moi bien sûr je te croirais...

Isabelle
Falba
   Posté le 04-06-2004 à 19:38:39   

J'ai marché sans but

J'ai marché sans but
Fuyant la ville, fuyant mon toit
Car rien ne me rebute
Plus que cette maison vide de toi.

J'ai marché sans but
Le regard perdu, ailleurs
Sans rien entendre du chahut
Qu'occasionne pareille heure.

J'ai marché sans but
En proie aux souvenirs.
Mais comment concevoir l'avenir
Quand on est au bord de la chute ?

J'ai marché sans but
Mes pas m'amenèrent à la rivière
Près de notre petite hutte
Et, sans bruit, j'ai glissé dans l'eau claire.

J'ai marché sans but.

Shakti
Falba
   Posté le 05-06-2004 à 15:00:21   

Mon ami aux cheveux du soir

Mon ami aux cheveux du soir, ébouriffés comme son âme
Que j'aime entendre dans le noir, pour qui je ne suis pourtant que femme.

Mon ami au regard profond, plonge dans ses yeux et touche le fond
Peut-être y trouverais-je ses secrets, ce qu'il faut faire pour se faire aimer.

Mon ami au sourire ravageur, aux lèvres pleines de douceur
Peut-on y mordre le péché ? Pour après tout oublier ?

Mon ami venu du Sud, qui de là-bas a pris la solitude
Cet air lointain qui lui va si bien, qui fait que toutes on lui dit : "Viens ! "

Dis-moi l'ami, que caches-tu ? Quand seul le soir tu ne joues plus
J'aime ce gamin qui se sent perdu, et que souvent, j'ai reconnu.

Mon ami au corps élancé, qui se dresse pour aimer
Ses bras faits pour enlacer, ses mains faites pour caresser.

Jeune loup carnassier, qui ignore pour mieux piéger
Tu as tant à offrir, laisse-nous nous servir.

Fauve en agneau déguisé, ou enfant aux épines aiguisées
Il est si doux de te forcer, pour enfin ta douceur trouver.

Cesse donc de tout prendre, sans rien donner
Ton être entier est attirant, mon ton coeur seul est attachant.

Je ne te demande que de l'amitié, mais j'aurais aimé plus tôt te rencontrer
Être celle qui pourra te faire rêver, et de toi pour toujours être aimée.

Lolita
Falba
   Posté le 05-06-2004 à 15:01:28   

Quand je pense

Quand je pense
A nous deux
Je revois tous les beaux moments
Que nous avons passés ensemble

Quand je pense
A nous deux
Je vois que la vie à deux
Nous était destinée

Quand je pense
A nous deux
D'il y a 10 ans
Je vois que c'était mon passé

Quand je pense
A nous deux
Où l'amour et la passion vivent toujours
Je vois que c'est mon présent

Quand je pense
A nous deux
Où l'on ne fait qu'aimer et être heureux
Je vois que c'est mon avenir

Shana-Anne
Falba
   Posté le 05-06-2004 à 15:02:36   

La promesse

Autant de routes, tant de frontières,
à travers monts et vallées...
tant de parfum, suaves de mystères,
comment pourrais-je te retrouver ?

Si le chemin m'a menée au loin,
sous le couvert du feuillage...
il me ramènera, c'est le destin,
aussitôt passée l'orage...

Comme les oiseaux au printemps
à tire d'aile contre le vent...contre le temps...

Il a suffit d'une promesse,
arrogante mais modeste,
pour que s'anime l'éternité...
Comme le souvenir est futile,
si petit et si fragile,
contre les bourrasques du passé...

Il y a si longtemps que je n'ai pas plongé au creux de tes yeux...
mais le chemin, je le connais d'instinct...
alors je reviendrai si tu le veux,
ainsi sera mon destin...

Mylène
Falba
   Posté le 05-06-2004 à 15:04:17   

L'ennui...

Tu n'es pas là
Mais je ne pense qu'à toi
Ton regard, ton sourire...
Je rassemble mes souvenirs
Afin de créer cette illusion
Et effacer ma dérision

Tu n'es pas là
Mais je ne pense qu'à toi
Ces petits gestes, ces blagues
Qui dans mon coeur créent des vagues
Mon esprit vogue vers ces pensées
Où je voudrais voir le temps s'arrêter

Tu n'es pas là
Mais je ne pense qu'à toi
Et j'espère que là où tu es
Tu penses un peu à celle qui ces mots te transmet
Et que bientôt notre dernier au revoir
Deviendra plaisir de se revoir

Pour que guérisse mon coeur meurtri
Par ce terrible mot qu'est "l'ennui"...

Véro
Falba
   Posté le 05-06-2004 à 15:05:34   

L'amour c'est...

L'amour c'est une douce mélodie,
On se laisse emporter et ravi,
Lorsque les violons jouent leurs airs.

L'amour c'est comme le désert,
Aussi résistant que ces pierres,
Aussi brûlant que son air.

L'amour c'est un jeu de hasard,
Et peut rendre hagard,
N'importe quelle gent.

L'amour c'est un trou noir,
Il rend aveugle comme en plein brouillard,
Même les clairvoyants.

L'amour c'est un jour de printemps,
Et si fait irruption le mauvais temps,
Il s'envole comme un oiseau emporté par la brise.

Car l'amour c'est comme du cristal,
Au moindre vent, à la moindre rafale,
Il tombe et se brise!

Anonyme
Falba
   Posté le 05-06-2004 à 15:06:45   

Ce mot si simple

Je t'aime,
Ce simple mot si souvent prononcé à tort et à travers.
Bien trop de fois il a engendré la haine,
Alors continuer à te le dire dis-moi à quoi ça sert ?

C'est un mot devenu tellement banal,
Et qui parfois, prononcé hypocritement fait si mal.
Cette parole si douce pourtant a perdu de sa valeur,
Car trop de gens l'on susurré mensongèrement durant des heures.

Pour nous deux, de notre vocabulaire je l'ai banni,
Et j'ai décidé d'en inventer un nouveau.
A la hauteur de mes sentiments, et bien plus beau,
Un mot unique que je pourrai prononcer chaque fois que tu me souris.

Mais ne m'en veux pas mon amour,
J'ai eu beau chercher nuit et jour,
Je n'ai rien trouvé qui pourrait décrire notre passion,
Je n'ai su trouver le mot qui te dévoilera mon inclination.

J'ai donc décidé de devenir muette, c'est la solution.
Comme ça tu n'auras qu'à lire au fond de mes yeux,
Là où n'existe pas le mensonge, mais règne la sincérité de ma passion,
Vois, au fin fond de mon regard mon adoration...

Malika
Falba
   Posté le 25-08-2004 à 15:43:43   

Voilà un petit texte que j'apprécie:

Avant

Avant.
Avant je riais, de tout et n'importe quoi
Avant je chantais, du lever au coucher
Avant je dansais, n'importe où
Avant, je pouvais parler des heures de n'importe quoi, à n'importe qui.
J'avais la soif pour ça, je connaissais ni les heures, ni les lieux.
J'avais la soif pour ça, j'allais vers l'amour comme un tir tendu, une balle de mitrailleuse, une balle perdue, j'attendais que ça touche, quelque part, quelqu'un.
Et voilà, ça t'a touché.
Avant toi, je riais
Avant toi, je chantais
Avant toi, je dansais
Avant toi je parlais des heures de n'importe quoi, à n'importe qui.

Xavier Durringer
Babou
   Posté le 25-08-2004 à 23:15:29   

Je sais pas si j'ai le droit de le mettre, mais tant pis ( même si je vais au donjon ! ) :

Tu es un enfant... quand tu n'as rien à dire au téléphone
> Tu es un ado... quand tu parles des heures au téléphone
> Tu es un adulte... quand tu paies les comptes de téléphone
>
> Tu es un enfant... quand tu ne sais pas ce que tu veux faire dans la vie
> Tu es un ado... quand tu as le goût de ne rien faire dans la vie
> Tu es un adulte... quand tu te demandes pourquoi tu n'as rien fait dans la vie
>
> Tu es un enfant... quand tu t'habilles comme ta mère veut
> Tu es un ado... quand tu t'habilles comme tu veux
> Tu es un adulte... quand tu t'habilles comme tu peux
>
> Tu es un enfant... quand tu dors toute la nuit
> Tu es un ado... quand tu dors toute la journée
> Tu es un adulte... quand tu n'arrives plus à dormir
>
> Tu es un enfant... quand tu ne sais même pas que tu vis
> Tu es un ado... quand tu dis que tu n'as jamais demandé à vivre
> Tu es un adulte... quand tout ce qu'il te reste, c'est le savoir vivre
>
> Tu es un enfant... quand tu apprends continuellement
> Tu es un ado... quand tu n'apprends plus rien du tout
> Tu es un adulte... quand tu as tout oublié
>
> Tu es un enfant... quand tu ne comprends rien de ce qu'on te dit
> Tu es un ado... quand personne ne comprend rien de ce que tu dis
> Tu es un adulte... quand ce que tu dis n'intéresse plus personne...

édit de Falba : non, tu n'a pas le droit, mais je vais rectifier ça. Remet le dans "concours" avec le nom de l'auteur stp.